L’activité humaine et ses infrastructures (constructions, voiries…) morcellent le territoire en détruisant les milieux naturels. La faune sauvage rencontre de plus en plus de difficultés à se déplacer car les habitats ne sont plus reliés entre eux.
A plus petite échelle, le problème est présent dans nos jardins, trop souvent cloisonnés par des obstacles infranchissables pour la faune sauvage. Les cloisons qui les séparent sont des barrières infranchissables pour la faune sauvage terrestre (hérissons, crapauds, tritons, salamandres, cloportes, etc.). Les murs, les grillages aux mailles fines, les portails trop bas et autres clôtures de jardin, empêchent la faune du sol de circuler.
Hérissons, crapauds et bien d’autres voient leurs territoires se réduire alors que leur survie dépend de ces habitats et de leur possibilité d’y circuler. Ils se déplacent pour se nourrir, élever leurs petits, trouver l’endroit le plus propice à leur reproduction ou à leur hibernation. Leurs déplacements sont vitaux !
RELIONS LES JARDINS
Par des gestes simples, vous pouvez reconnecter les jardins, parcs, terrains entre eux :
- Préférer une haie champêtre diversifiée comme seule délimitation de votre terrain qui permet à la faune non seulement de circuler mais aussi de s’abriter, de se nourrir.
- Créer des « passages » à faune de 15 x 15 cm dans votre clôture en coupant et recourbant les mailles.
- Rehausser vos portails pour y laisser passer les petits mammifères (à 15 cm du sol).
En hiver, si vous taillez un arbre, laissez une branche s’échapper vers l’arbre des voisins (avec leur accord) pour que l’écureuil roux se déplace sans passer par le sol.
Chacun peut participer à la connexion des habitats et à la construction d’un réseau de continuités écologiques terrestres.
Source : http://www.lpo.fr