Dans un environnement naturel peu touché par l’Homme, les différents êtres vivants subsistent grâce aux ressources alimentaires s’y trouvant. En raison de l’urbanisation, de l’artificialisation des sols et de la fragmentation des milieux, les ressources alimentaires sont difficilement accessibles et plus rares.
COMMENT ?
- Laisser pousser les plantes spontanées et diversifier les strates végétales d’origine indigène. Herbes hautes et fleurs sauvages, buissons, arbres et arbustes indigènes abritent une biodiversité importante qui génère des ressources alimentaires indispensables pour la faune sauvage.
- Préserver le bois mort : souche morte, arbre mort, tas de bois abritant de nombreux organismes et constituant des abris pour la faune sauvage.
- Conserver le lierre grimpant sur les murs et les arbres. Cette liane arbustive fournit du pollen et du nectar en septembre-octobre et des fruits en hiver.
- Préserver et planter des arbres fruitiers, à graines et à baies sauvages : poirier, pommier, églantier, aubépine, fusain d’Europe, sureau noir, noisetier…
FACULTATIF : AIDER LES OISEAUX PENDANT LA PÉRIODE HIVERNALE
Apporter de la nourriture aux oiseaux de novembre à fin mars constitue une aide supplémentaire en cas de grands froids. Pains de graisse (sans huile de palme), cacahuètes non salées/non grillées, maïs concassé et mélanges de graines adaptés. A bannir : les restes de repas, le pain, les biscottes…
Source : http://www.lpo.fr